Ma rencontre avec Gabriel a imprégné ma conscience. Tous ces souvenirs et projets laissés derrière, sur le pavé du temps, refont surface. Interrogations et contemplation… Souvenirs furtifs ou rappel à la vie ?…
Je poursuis mes activités automnales à travers ces occurrences du MAPES Monde surgies du passé, maintenant en filigrane dans mon esprit… Avec l’automne qui s’installe, j’augmente graduellement les activités liées au mieux-être (le mien comme celui des autres !) : méditation, exercices, assouplissements, démarches pour trouver un nouveau bénévolat (en itinérance ?), assiduité en entraide et retour d’implication (surtout exploratrice) en politique. Lorsque de belles journées ensoleillées, fraîches et colorées se présentent, je prends un peu de temps pour m’immerger dans leurs riches parfums naturels… J’aimerais tellement un jour aider le plus grand nombre de gens possible à accéder à de telles conditions de vie, bien en phase avec la nature…
J’essaie aussi de nourrir, en toutes saisons, les relations avec mes proches : famille, amis et amoureuse. Je sais, ça peut paraître banal, mais je crois que bien souvent, c’est justement ces dimensions anodines, ou plutôt – fondamentales – de nos vies qui sont négligées dans nos quotidiens surchargés ! ☹ Lorsque je travaillais à temps plein, pour gagner ma vie comme on dit, je passais beaucoup moins de temps que je l’aurais souhaité à partager avec mes proches…
En parlant des amis, Gabriel m’a écrit ce matin à propos du MAPES Monde. On dirait bien que je ne suis pas le seul à être resté imprégné de la récente conversation ! Son message était teinté d’un défi moqueur. Il me disait que le site internet du MAPES Monde n’existait même pas. Après quelques échanges, j’ai vite compris qu’il avait fait une erreur de recherche bien prévisible. Il avait écrit mappemonde comme on le fait pour trouver une carte du monde, alors qu’il n’avait qu’à se souvenir de la signification des lettres du sigle pour ne pas se tromper. Le M pour mouvement, le A pour amour, le P pour paix, le ES pour environnement sain et, évidemment, le Monde pour signifier que c’est pour tout le monde : mapesmonde.org, pas d’espaces, pas d’accents. J’en ai profité pour lui rappeler que le site était dysfonctionnel à quelques égards puisqu’il n’avait pratiquement pas été utilisé depuis une dizaine d’années. Il m’a répondu, sur le même ton de défi, qu’il est bien temps que quelqu’un s’en occupe un peu. Cher Gabriel, il est impayable !
Ce soir, je vais dans une assemblée de comté du parti politique exploré plus à fond depuis le printemps passé, alors qu’il tenait son congrès national pour finaliser son programme. L’assemblée de ce soir vise à préciser les points de vue sur la plateforme électorale pour l’élection prévue l’an prochain. Les remarques apportées ce soir seront présentées lors d’un autre congrès national en décembre qui servira à finaliser la plateforme à partir des commentaires des diverses régions. C’est ma récente implication exploratoire qui m’a appris la différence entre le programme du parti et une plateforme électorale : le premier est constitué de toutes les visées à court ou à long terme, tandis que la deuxième précise les éléments devant être mis en œuvre pendant 4 ou 5 ans, si le parti est élu, bien sûr. Dorothée, qui travaille énormément ces temps-ci et qui n’avait pas du tout apprécié la première assemblée de comté à laquelle nous avions assisté ensemble au printemps passé, ne se joindra pas à moi. Je lui ferai toutefois un petit compte rendu, son intérêt pour le programme de ce parti étant toujours vivant.
Retour sur l’assemblée politique
Agréable surprise hier soir, l’assemblée de mon parti politique d’adoption s’est déroulée rondement. J’ai d’ailleurs appelé Dorothée pour lui faire un tour d’horizon de la soirée. L’animation de la réunion était assurée par un membre de longue date du parti. Il provenait des instances nationales et savait vraiment où il s’en allait, et ce tant en ce qui concerne les procédures d’animation qu’à propos des modes de fonctionnement du parti. Un heureux mélange de rigueur et de souplesse chaleureuse doublé d’un bon jugement et de propos clairement énoncés. Un amalgame tout de même assez rare. Sur le fond, les sujets traités me rejoignaient plus systématiquement que lors des autres réunions. Peut-être parce que la composition de la plateforme électorale est constituée des éléments fondamentaux du programme. Peut-être aussi parce que nous avons discuté de plusieurs ajouts relatifs à l’éducation que l’une des participantes avait proposés. Je me sentais plus directement interpellé et comme nous n’étions qu’une quinzaine de participants, j’ai eu souvent l’occasion d’exprimer mes opinions.
La nuit passée, j’ai eu l’impression que certains échanges et débats ressurgissaient en rêveries… Je me suis impliqué entièrement dans la réunion d’hier et cela menait parfois à un sentiment de proximité avec les autres. À d’autres moments toutefois, la polarisation des points de vue me faisait plutôt vivre un sentiment de solitude comme, je suppose, le lion peut vivre lorsqu’il assoit son autorité ou, à d’autres moments, comme on peut vivre lorsqu’on est… servi en pâture aux lions ! 😐
L’automne, avec ses couleurs enchanteresses, est bien en selle. Mon horaire se densifie, comme la nature qui s’amplifie de ses fruits, en cette saison… D’autres assemblées politiques sont à venir, mes rencontres d’entraide et de coaching ont repris un rythme régulier et, vendredi prochain, j’ai rendez-vous avec le responsable des bénévoles d’un organisme venant en aide aux personnes seules et itinérantes, afin de discuter des possibilités d’implication.
Quant aux projets liés aux pas de géant que j’aimerais bien aider l’humanité à faire ? Ils se partagent en moi entre les récentes volutes du MAPES Monde et les méandres de La fin des milliardaires. J’aimerais aussi collaborer à élargir une initiative d’aide qui a régulièrement lieu chez nous dans le temps des fêtes. En cette période de réjouissance pour tous ceux qui en ont les moyens, une vaste collecte de fonds est organisée au bénéfice de tous ceux et celles qui sont défavorisés. L’un des reproches parfois adressés à cet événement c’est que les plus pauvres n’ont pas besoin d’aide qu’à ce seul moment de l’année. J’aimerais trouver une façon d’étendre cette initiative au reste de l’année, par exemple, en y ajoutant de nouveaux dons mensuels pour les plus démunis d’ici, pour ceux d’ailleurs sur la planète et pour l’environnement aussi. De cette façon, les bénéfices de ces guignolées rejailliraient tout au long de l’année ! 😊
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Bonsoir Benoît. Je reviens d’une semaine passée dans la belle région du Saguenay-Lac Saint-Jean. Je m’étais joint à l’équipe de coordination d’une association provinciale. C’est une association de personnes laïques qui désirent vivre le meilleur d’eux-mêmes pour incarner l’Amour de Dieu au cœur du monde. Cette association regroupe des hommes et des femmes, des personnes célibataires ou des personnes vivant en couples. Je chemine avec cette association depuis plus de six ans. Cette association soutient ma réflexion sur mon appartenance chrétienne. En août 2019, lors de la dernière assemblée générale de l’association, j’ai été élu comme secrétaire sur son Service de l’unité, un genre de conseil d’administration qui prend soin des membres du groupe. J’apprivoise peu à peu cette nouvelle fonction qui s’ajoute à quelques autres. Au plaisir !
Salut François,
Ton message me donne l’impression que tu es bien inspiré et stimulé par ton séjour au Lac et je m’en réjouis ! 🙂
Incarner l’Amour au cœur du monde peut paraître une bien grande, noble et peut-être même utopique intention, mais… j’ai plutôt l’impression que, dans une perspective de recherche de satisfaction de vivre, c’est plutôt le fait de ne pas avoir une telle visée qui est irréaliste.
Bonne continuité, mon ami, et au plaisir ! 🙂