Nous avons débuté ce guide de présentation en dépeignant l’aube du troisième millénaire et celle du MAPES Monde. Le guide est écrit pour servir de base dans l’appropriation du Mouvement par chacun. Notre conclusion n’est donc pas une fin, mais plutôt le début de cette possible appropriation.
L’aube arc-en-ciel
À l’image de l’aube par laquelle s’est ouvert notre guide de présentation, on peut joindre celle de l’arc-en-ciel pour illustrer les couleurs et la joie qui peuvent jaillir de la mise en œuvre de notre ré-union.
L’arc-en-ciel est souvent perçu comme quelque chose d’un peu magique. De la magie ordinaire ou naturelle, pour certains, et divine, pour d’autres. La magie des couleurs qui surgissent de la grisaille, celle du beau temps qui succède à la tempête.
À l’aube du troisième millénaire, un arc-en-ciel multicolore surgit comme un « dernier appel », une invitation à rentrer chez nous dans la chaleur et la lumière du soleil qui se lève… bien au-delà des intempéries de notre atmosphère…
« Dernier appel à tous les voyageurs »
« Dernier appel, à tous les voyageurs de la Terre ». Appel à prendre part à la remise en place du monde, tel qu’il est. Appel à retrouver toute la nature et toute l’humanité. Appel à la ré-union régulière et concrète de chaque être humain avec le reste du monde. Appel à la réalité, là où elle semble rejoindre le rêve, là où peut naître la joie profonde et constante de l’union du monde dans toutes ses facettes.
Pour retourner « chez nous », il faut curieusement sortir un peu des lieux coutumiers où nous vivons. Nous devons rejoindre la grande famille du vivant et de notre humanité, lorsque nous sommes en des lieux moins… familiers. Les grandes retrouvailles ne se font pas sans gêne et sans audace… retrouver notre grande famille peut donner l’impression furtive de perdre un peu nos « petites familles »… mais, en même temps, nous avons aussi cette nette impression d’accomplissement et de joie provenant tout droit de la nature, de « notre » nature re-trouvée… toujours un peu plus, toujours un peu plus souvent…
Peu importe les limites que l’on perçoit en nous-mêmes, lorsqu’on se ré-unit comme communauté du vivant, nous devenons ce nouvel « être », beaucoup plus grand, beaucoup moins limité. Qui sait ce qu’un tel organisme vivant peut faire jaillir en ses parties ou en chacun de nous… … et rappelons-nous que cet organisme unifié n’est pas qu’un concept poétique, mais qu’il est bel et bien une réalité observable de l’espace comme d’autres points de vue.
Nous n’avons pas attendu que ce guide devienne parfait, pour le rendre disponible. Nous y avons travaillé au mieux de nos capacités, puis nous avons accepté ses limites et nous l’avons mis au monde. De la même façon, nous pouvons « venir au Monde », avec nos limites, à travers la ré-union de l’humanité. Re-venir au Monde, simplement, pour mieux vivre et pour mieux mourir… sans trop de regrets.
Si nous avons choisi de lancer ce Mouvement dans un état imparfait, c’est que l’époque et la situation du monde semblent demander que l’on cesse de tourner en rond avant de commencer enfin à se ré-unir concrètement et régulièrement tous ensemble. Qui plus est, toute cette aventure de fondation nécessite une disponibilité de temps et d’argent qui n’est pas infinie. L’humanité compte d’innombrables ressources qui peuvent permettre à la ré-union de grandir en beauté, si telle est sa destinée.
Le guide de présentation qui s’achève en ces lignes est comme une bouteille lancée dans l’espace avec un message d’invitation à la ré-union, pour chaque humain. Agir pour mettre en œuvre la ré-union de l’humanité ça peut signifier de mettre en œuvre de grandes ré-unions médiatiques ou de grands rassemblements pour célébrer la ré-union, mais ça peut aussi vouloir dire d’échanger simplement avec des amis quant à l’optique commune autour de laquelle on se ré-unit. Comme le grand voyage de retour pour rentrer chez-nous est une aventure à laquelle nous sommes conviés chaque jour et pour toujours, il vaut peut-être mieux prendre nos aises et y aller avec les façons de vivre la ré-union qui nous inspirent le plus, au jour le jour… … …
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Épi-Épilogue : mon blogue et la pandémie
Au printemps 2020, bien peu de gens savaient ce qu’était une pandémie exactement. Un an plus tard, presque tout le monde parle de pandémie plusieurs fois par jour. Et il semble bien que cette nouvelle réalité soit là pour encore un bon moment…
Tout semble désormais conjugué à partir des impératifs pandémiques : nouvelles réalités de travail à distance, vie sociale largement virtuelle, marches quotidiennes généralisées, multiplication des animaux de compagnie, expansion des métiers virtuels et précarisation de ceux en présentiel (encore un mot d’exception devenu quotidien), problèmes financiers nombreux et quelques enrichissements parallèles, fatigue morale généralisée, etc.
Drôle de temps, n’est-ce pas ?… Heureusement — dans mon coin du monde — on parle enfin de déconfinement !…
De nombreuses personnes se demandent maintenant où aller et comment réorienter leurs activités. C’est aussi mon cas. L’écriture de mon blogue est sur pause et je vous invite à visiter ou revisiter les publications déjà parues en attendant un possible retour de nouvelles publications.
À propos des publications
J’ai cessé d’enseigner il y a bientôt cinq ans et l’une de mes nouvelles activités consiste à écrire et publier des textes sur mon blogue.
Au printemps 2021, j’achève la publication d’une troisième série de publications. J’ai l’impression de fermer un livre de trois vastes chapitres qui forment une trilogie.
Les trois ouvrages sont de genres assez différents : récit de chroniques, manifeste poétique et guide de présentation d’un Mouvement. Pourtant, chacun constitue un large volet d’une proposition fondamentale semblable.
Tout a commencé à l’été 2002. Trois semaines, seul, dans le bois, à écouter attentivement le murmure de la vie et voir si je ne pouvais pas contribuer un peu plus largement au bien-être du monde… Le MAPES Monde est né de cet espace d’écoute : le Mouvement Amour Paix et Environnement Sain pour tout le Monde. Un Mouvement défiant la lente marche du temps, afin d’édifier plus rapidement un monde en paix dans un environnement sain. Ce Mouvement s’est activé à travers plusieurs échanges, quelques réunions formelles, des chroniques radio, des projets de plus grande envergure et… il s’est assoupi. Je suis retourné au travail, happé par la lente marche du temps…
Quatre ans plus tard, j’ai ouvert une autre brèche (sabbatique) dans mon travail. Dans le ressac de la vague du Mouvement qui s’était propagé moins rapidement et largement que je ne l’avais anticipé, j’ai écrit le Manifeste poétique intitulé Le Vaisseau dort. Cet exposé poétique questionne et interpelle notre désir à implanter nos rêves dans la réalité. Le Manifeste a connu un peu d’écho médiatique et cette rétroaction a mené à une simplification de la présentation du Mouvement. Cet automne-là, les exigences de mon retour au travail ont encore une fois placé abruptement en dormance le Mouvement, et le Manifeste dans son sillage…
Près de dix ans plus tard, à l’automne 2016, je me retirais de l’enseignement. Quelque mois plus tard, je retournais écouter le murmure de la vie, afin de voir quelle direction prendre… C’est à ce moment-là que j’ai commencé à écrire la troisième partie de la trilogie : La fin des milliardaires et autres idées mijotées au fil d’une année. En janvier 2019, c’est ce récit de chroniques qui a constitué ma première tranche de publications.
Merci d’avoir fréquenté mon blogue au cours de cette troisième série de publications concernant le MAPES Monde. Bonne lecture ou relecture des publications de l’une ou l’autre de mes séries de publications et… au plaisir ! 😊
AMOUR ET CRÉPUSCULE, considérations terminales d’un moineau privilégié – PROLOGUE →