20. Brèves retrouvailles

Le printemps tarde à donner sa pleine mesure. Tout est au ralenti. C’est une longue période de latence où la pluie et la fraîcheur trônent. Les journées plus chaudes et ensoleillées sont rares. Le règne de mon rhododendron aux énormes grappes de fleurs violacées achève tandis que sa voisine azalée, dans ses robes roses qu’elle déploie au fil des jours, embaume avec l’exubérance prononcée des parfums de grandes soirées.

Exubérance printanière. Photo : Benoît Guérin, 2018.

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11. Dorothée ou l’éloge de l’amitié

Dorothée, c’est ma grande amie. Une boule d’amour bien ancrée au sol. Comme une étoile qui ne voudrait pas aller au ciel, car elle considère qu’il s’agit d’une arnaque ! Ma grande amie Dorothée, c’est aussi une travailleuse acharnée. Et comme elle n’a pas d’enfants, elle ne compte pas ses heures et déborde souvent le cadre de l’horaire régulier de son travail. Après plusieurs semaines sans la voir, j’ai enfin rendez-vous avec elle pour un souper allongé de longs échanges comme nous les aimons tant ! Continuer la lecture

9. Fin mars au café : pays nordiques, jeunesse et humanité unifiée

Assis à la même table qu’il y a deux semaines, j’attends Béatrice. Il pleut depuis hier matin et la température oscille autour de zéro degré Celsius. Les bancs de neige diminuent lentement. Nous sommes entre deux saisons et le paysage en témoigne clairement.

Dans ce contexte, il fait bon être assis au chaud devant un bon café latté ! Le visage de Réal me revient en mémoire. Il apprécie ses premiers temps de retraite où il peut prendre une distance avec quelque projet que ce soit. Je comprends très bien, car lors de mon arrivée à la retraite, j’ai tellement apprécié prendre le temps de vivre, en dehors de toutes préoccupations particulières. Le travail à temps plein est, bien souvent, tellement exigeant ! Continuer la lecture

6. Petit matin de mars : entre douceur et froidure

En ce petit matin de mars, je prends le métro – qui est surchargé comme d’habitude ! – pour me rendre à mon café de prédilection : grand espace, café bio et équitable, service chaleureux et bonne ambiance de travail détendue. J’y rencontre régulièrement quelques habitués avec qui j’échange un peu, selon les disponibilités de chacun. Ces personnes, de même que plusieurs des employées du café, sont devenues, peu à peu, des relations fort agréables ! 😊 Lors de mes dernières années d’enseignement, ce café était une prolongation de mon lieu de travail. J’y planifiais mes cours, corrigeais et me ressourçais régulièrement. Aujourd’hui à la retraite, cet endroit est devenu un de mes principaux lieux de travail, et ce en partage avec mon bureau à la maison ; c’est mon café-bureau ! J’y écris, planifie certaines activités et lis assidûment sur divers sujets allant de l’actualité à l’histoire, de l’horticulture à la philosophie ou de la politique à l’astrophysique. Il y a tant à explorer pour repousser les frontières de mon ignorance !…  Continuer la lecture

2. En route vers une humanité solidaire, écologique et unifiée

Ce matin, je rencontre Réal pour préciser un peu ce sous-titre qui accompagne La fin des milliardaires, soit En route vers une humanité solidaire, écologique et unifiée. Il a compris ma grande curiosité à ce propos ou il a succombé à l’offre d’un grand latté ! 😊 En tout cas, il m’a donné rendez-vous dans l’un de nos cafés préférés, au petit matin, comme c’est souvent le cas. Nous apprécions particulièrement l’espace dégagé et l’ambiance paisible des premières heures. Continuer la lecture