28. Gabriel dans l’œil des tempêtes et du MAPES Monde

C’est à travers l’écran diaphane de ces pensées aigres-douces, où la magnificence de la nature s’amalgame à nos écarts de conduite, qu’est apparu Gabriel, le pas lent et franc, sourire aux lèvres : « Monsieur… » dit-il, en inclinant un peu la tête en gage de salutation. Cher Gabriel ! Son geste théâtral témoigne de son amour du monde de la télévision et du cinéma où il a œuvré comme assistant à la réalisation. Il aime faire de la figuration pour des films et assister à des enregistrements d’émissions de télévision l’enchante ! Petit fossé entre nous, car je n’aime guère ces milieux-là et lui, les adore. Par contre, nous aimons tous deux plusieurs des sujets abordés dans ses émissions de prédilection.

Le voyage dans la lune. Georges Méliès, 1902. (Viméo 15:36)

En complément : Qui est Georges Méliès (8:38)

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20. Brèves retrouvailles

Le printemps tarde à donner sa pleine mesure. Tout est au ralenti. C’est une longue période de latence où la pluie et la fraîcheur trônent. Les journées plus chaudes et ensoleillées sont rares. Le règne de mon rhododendron aux énormes grappes de fleurs violacées achève tandis que sa voisine azalée, dans ses robes roses qu’elle déploie au fil des jours, embaume avec l’exubérance prononcée des parfums de grandes soirées.

Exubérance printanière. Photo : Benoît Guérin, 2018.

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18. Inondations, réchauffement climatique et politiques à développer

Le printemps est assombri par les imposantes et nombreuses inondations. Des milliers de personnes ont essayé désespérément de sauver les meubles en s’affairant, nuit et jour, à barricader leur maison ou à pomper l’eau avec les moyens du bord. D’autres ont été forcés de quitter la demeure en catastrophe à la suite de hausses subites et majeures du niveau d’eau. Plusieurs sont déplacées dans des endroits de survivance, loin de leur foyer en perdition avancée. Des lendemains très difficiles se profilent pour toutes ces personnes !…

Napoléon visitant Tarascon lors des inondations de 1856. William Bouguereau, 1856.

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8. Errances : de l’espérance de vie à la gouvernance de l’humanité

En cet après-midi ensoleillé du mois de mars, je peaufine mes notes en prévision de la prochaine rencontre avec Béatrice. Décidément, ce projet s’est taillé une large place dans mon agenda ! Il surgit régulièrement de nouvelles idées ou interrogations concernant l’émission multiplateforme en préparation. Continuer la lecture

6. Petit matin de mars : entre douceur et froidure

En ce petit matin de mars, je prends le métro – qui est surchargé comme d’habitude ! – pour me rendre à mon café de prédilection : grand espace, café bio et équitable, service chaleureux et bonne ambiance de travail détendue. J’y rencontre régulièrement quelques habitués avec qui j’échange un peu, selon les disponibilités de chacun. Ces personnes, de même que plusieurs des employées du café, sont devenues, peu à peu, des relations fort agréables ! 😊 Lors de mes dernières années d’enseignement, ce café était une prolongation de mon lieu de travail. J’y planifiais mes cours, corrigeais et me ressourçais régulièrement. Aujourd’hui à la retraite, cet endroit est devenu un de mes principaux lieux de travail, et ce en partage avec mon bureau à la maison ; c’est mon café-bureau ! J’y écris, planifie certaines activités et lis assidûment sur divers sujets allant de l’actualité à l’histoire, de l’horticulture à la philosophie ou de la politique à l’astrophysique. Il y a tant à explorer pour repousser les frontières de mon ignorance !…  Continuer la lecture