35. Guignolée, fin de vie, surpopulation et congrès politique

Cette semaine, j’ai passé la guignolée pour l’organisme où je fais du bénévolat. À priori, je n’ai pas d’atomes crochus avec ce genre de collecte, mais… l’expérience a été enrichissante, même s’il s’agit tout de même d’une activité épuisante, un peu comme lorsque j’enseignais. Je m’efforçais d’être bien présent, ouvert à tout le monde et à la tâche que j’accomplissais : aller à la rencontre des flots de gens sortant du métro, leur sourire — sans attentes particulières — en déclamant sommairement et régulièrement le but de notre guignolée, persister et rafraîchir continuellement la présentation malgré le bien peu de participation…

Jeune femme faisant la charité. Léon Bonnat, 1863.

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20. Brèves retrouvailles

Le printemps tarde à donner sa pleine mesure. Tout est au ralenti. C’est une longue période de latence où la pluie et la fraîcheur trônent. Les journées plus chaudes et ensoleillées sont rares. Le règne de mon rhododendron aux énormes grappes de fleurs violacées achève tandis que sa voisine azalée, dans ses robes roses qu’elle déploie au fil des jours, embaume avec l’exubérance prononcée des parfums de grandes soirées.

Exubérance printanière. Photo : Benoît Guérin, 2018.

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19. Magnolia et congrès solidaire

Mon magnolia devant la maison est en fleurs depuis quelques jours déjà. Je dis « mon » magnolia, car je l’ai choisi, magasiné et planté avec amour ! 😊 C’était à l’été de notre arrivée au deuxième étage du duplex où nous sommes actuellement copropriétaires. Je retrouvais alors un contact avec la terre, que j’avais perdu depuis l’adolescence en vivant dans des logements en location.

Mon magnolia. Photo : Benoît Guérin, 2017.

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17. Humanité solidaire et écologique : une saucette politique

Hier soir, Dorothée et moi sommes allés à une première assemblée politique. Une assemblée de comté du parti politique auquel nous adhérons le plus, et dont nous sommes d’ailleurs membres depuis quelques années. Il s’agit du même parti dont j’avais vanté à Réal l’orientation nettement écologique et solidaire la semaine dernière. Continuer la lecture

15. Séquoias géants, café équitable et incursion politique

Je pense à tous ceux aux prises avec les conséquences des inondations d’avril… Certains doivent même continuer de travailler, en plus d’assumer les réparations de leur demeure, les soucis d’argent et la fatigue qui s’accumule. Ils sont pris – comme je l’étais, il y a peu de temps – avec des tâches et un horaire souvent très exigeants, voire… trop exigeants.

Je suis bien au chaud dans mon foyer, travaille à mon rythme, prends le temps de me détendre, insère des moments de méditation et d’exercices à mon horaire : tout ça favorisant l’intuition et la clarté des idées, en plus de maximiser la forme. Un luxe rare auquel bien peu ont accès…

La sonnette retentit. Une livraison de colis ? Un colporteur ? J’ouvre la porte, un peu méfiant : c’est Réal ! Mon chum-voisin, nouveau retraité, que je n’avais pas croisé depuis trop longtemps. Continuer la lecture

12. Législations de complaisance et paradis fiscaux

Hier soir, j’ai assisté, avec Dorothée, à une conférence sur les paradis fiscaux donnée par un expert en la matière. Oh là là ! Le monsieur, il n’était pas content !

Le conférencier connaissait son sujet sur le bout des doigts pour avoir fait de nombreuses recherches concernant celui-ci et il avait aussi écrit quelques livres à ce propos. Il terminait un cycle de conférences et autres démarches liées à la lutte aux paradis fiscaux et son exaspération était palpable. C’était agréable, mais un peu comme un aliment amer judicieusement cuisiné dans une sauce fruitée… 😊 Continuer la lecture