40. Tueries, tolérance et arts

En fin d’après-midi, j’ai rendez-vous avec Béatrice. Il y a bien longtemps qu’on ne s’est vu ! C’est toujours agréable d’échanger avec elle concernant La fin des milliardaires et je me souviens encore de propos très inspirants qui ont émergé de nos dernières discussions.

Ce matin, j’ai croisé Réal près de chez nous et nous avons jasé un peu, dans la froideur ensoleillée du petit matin. La retraite du travail lui va toujours aussi bien ! Il m’a parlé de sa collaboration au projet de Béatrice où il s’occupe des aspects logistiques de la planification. Le langage spécialisé utilisé pour m’expliquer son implication m’a fait réaliser à quel point il s’agit d’un milieu et de médiums de communication que je ne connais pas. Le sujet et la mission de cette émission multiplateforme ont beau me tenir à cœur et m’être familiers, le véhicule qu’ils empruntent m’est pour ainsi dire étranger.

Georges Méliès dans son studio de production à Montreuil, 1900.

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20. Brèves retrouvailles

Le printemps tarde à donner sa pleine mesure. Tout est au ralenti. C’est une longue période de latence où la pluie et la fraîcheur trônent. Les journées plus chaudes et ensoleillées sont rares. Le règne de mon rhododendron aux énormes grappes de fleurs violacées achève tandis que sa voisine azalée, dans ses robes roses qu’elle déploie au fil des jours, embaume avec l’exubérance prononcée des parfums de grandes soirées.

Exubérance printanière. Photo : Benoît Guérin, 2018.

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15. Séquoias géants, café équitable et incursion politique

Je pense à tous ceux aux prises avec les conséquences des inondations d’avril… Certains doivent même continuer de travailler, en plus d’assumer les réparations de leur demeure, les soucis d’argent et la fatigue qui s’accumule. Ils sont pris – comme je l’étais, il y a peu de temps – avec des tâches et un horaire souvent très exigeants, voire… trop exigeants.

Je suis bien au chaud dans mon foyer, travaille à mon rythme, prends le temps de me détendre, insère des moments de méditation et d’exercices à mon horaire : tout ça favorisant l’intuition et la clarté des idées, en plus de maximiser la forme. Un luxe rare auquel bien peu ont accès…

La sonnette retentit. Une livraison de colis ? Un colporteur ? J’ouvre la porte, un peu méfiant : c’est Réal ! Mon chum-voisin, nouveau retraité, que je n’avais pas croisé depuis trop longtemps. Continuer la lecture