Béatrice et Gabriel sont allés chercher un deuxième café et reviennent du comptoir en discutant allègrement. Je suis bien content que le courant semble bien passer entre ces deux-là. Je n’étais vraiment pas certain avant la rencontre…

Et autres idées mijotées au fil d'une année
Béatrice et Gabriel sont allés chercher un deuxième café et reviennent du comptoir en discutant allègrement. Je suis bien content que le courant semble bien passer entre ces deux-là. Je n’étais vraiment pas certain avant la rencontre…
Gabriel fait son entrée au café pratiquement à l’heure précise de notre rendez-vous. Béatrice et moi sommes en plein intermède de conversation, contemplatifs. Le soleil brille et illumine de façon éclatante le paysage enneigé sur la rue et dans les allées à l’intérieur du café. Gabriel se faufile entre les rayons de soleil et aboutit près de notre table. Je m’empresse de me lever : « Gabriel, je te présente Béatrice, et vice versa, bien sûr ! 😊 »
En fin d’après-midi, j’ai rendez-vous avec Béatrice. Il y a bien longtemps qu’on ne s’est vu ! C’est toujours agréable d’échanger avec elle concernant La fin des milliardaires et je me souviens encore de propos très inspirants qui ont émergé de nos dernières discussions.
Ce matin, j’ai croisé Réal près de chez nous et nous avons jasé un peu, dans la froideur ensoleillée du petit matin. La retraite du travail lui va toujours aussi bien ! Il m’a parlé de sa collaboration au projet de Béatrice où il s’occupe des aspects logistiques de la planification. Le langage spécialisé utilisé pour m’expliquer son implication m’a fait réaliser à quel point il s’agit d’un milieu et de médiums de communication que je ne connais pas. Le sujet et la mission de cette émission multiplateforme ont beau me tenir à cœur et m’être familiers, le véhicule qu’ils empruntent m’est pour ainsi dire étranger.
Après deux reports de date de rendez-vous, je vais enfin retrouver Béatrice pour travailler un peu sur son projet. L’automne est chargé et notre dernière rencontre d’été, où Réal était des nôtres, a été plutôt légère.
Nous avons rendez-vous dans un grand café, près de chez nous. Il fait encore un peu soleil en cette fin d’après-midi du début novembre et j’ai pris une longue marche dans le quartier avant de me rendre au café. Attablé depuis une quinzaine de minutes près d’une fenêtre ensoleillée, je respire un bon coup en regardant passer les gens et virevolter les feuilles… Béatrice arrive et me salue cordialement. Toujours aussi souriante, mais peut-être un peu moins pétillante ? À moins que ne projette ma fatigue à moi en la regardant ! Qui sait…
C’est à travers l’écran diaphane de ces pensées aigres-douces, où la magnificence de la nature s’amalgame à nos écarts de conduite, qu’est apparu Gabriel, le pas lent et franc, sourire aux lèvres : « Monsieur… » dit-il, en inclinant un peu la tête en gage de salutation. Cher Gabriel ! Son geste théâtral témoigne de son amour du monde de la télévision et du cinéma où il a œuvré comme assistant à la réalisation. Il aime faire de la figuration pour des films et assister à des enregistrements d’émissions de télévision l’enchante ! Petit fossé entre nous, car je n’aime guère ces milieux-là et lui, les adore. Par contre, nous aimons tous deux plusieurs des sujets abordés dans ses émissions de prédilection.
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Le printemps tarde à donner sa pleine mesure. Tout est au ralenti. C’est une longue période de latence où la pluie et la fraîcheur trônent. Les journées plus chaudes et ensoleillées sont rares. Le règne de mon rhododendron aux énormes grappes de fleurs violacées achève tandis que sa voisine azalée, dans ses robes roses qu’elle déploie au fil des jours, embaume avec l’exubérance prononcée des parfums de grandes soirées.
Dorothée, c’est ma grande amie. Une boule d’amour bien ancrée au sol. Comme une étoile qui ne voudrait pas aller au ciel, car elle considère qu’il s’agit d’une arnaque ! Ma grande amie Dorothée, c’est aussi une travailleuse acharnée. Et comme elle n’a pas d’enfants, elle ne compte pas ses heures et déborde souvent le cadre de l’horaire régulier de son travail. Après plusieurs semaines sans la voir, j’ai enfin rendez-vous avec elle pour un souper allongé de longs échanges comme nous les aimons tant ! Continuer la lecture
Assis à la même table qu’il y a deux semaines, j’attends Béatrice. Il pleut depuis hier matin et la température oscille autour de zéro degré Celsius. Les bancs de neige diminuent lentement. Nous sommes entre deux saisons et le paysage en témoigne clairement.
Dans ce contexte, il fait bon être assis au chaud devant un bon café latté ! Le visage de Réal me revient en mémoire. Il apprécie ses premiers temps de retraite où il peut prendre une distance avec quelque projet que ce soit. Je comprends très bien, car lors de mon arrivée à la retraite, j’ai tellement apprécié prendre le temps de vivre, en dehors de toutes préoccupations particulières. Le travail à temps plein est, bien souvent, tellement exigeant ! Continuer la lecture
En cet après-midi ensoleillé du mois de mars, je peaufine mes notes en prévision de la prochaine rencontre avec Béatrice. Décidément, ce projet s’est taillé une large place dans mon agenda ! Il surgit régulièrement de nouvelles idées ou interrogations concernant l’émission multiplateforme en préparation. Continuer la lecture
J’ai hésité avant de rappeler Béatrice, mais j’ai fini par le faire. Réal n’était pas disponible, mais nous avons tout de même pris rendez-vous, elle et moi. J’ai suggéré le même café que la première fois. Oui, je sais, je suis parfois un peu statique ! 😐 Continuer la lecture